Des officiers de la police colombienne Libardo Forero (à gauche) et Luis Mendieta (à droite), qui sont retenus dans la captivité, ont été enlevés il y avait cinq ans et ils sont photographiés dans la jungle le 26 juillet 2003. Aujourd’hui, après que le leader des insurgés avait déclaré, qu’il exécuterait des prisonniers en cas d’une tentative de leur libération, les membres des familles du groupe des hommes politiques et des militaires, capturés par des combattants des FARC-EP, ont exigé que le gouvernement colombien fasse un accommodement, qui permettrait aux prisonniers de trouver la liberté. Une photo et une annotation de Jorge Enrique Botero, l’agence REUTERS, sont publiées le 26 julliet 2003
Un échange de prisonniers est nécessaire
Il n’y a pas longtemps que dans notre pays, au cours de la lutte pour une indépendance du joug espagnol, dans le but d’atténuer une barbarie et une cruauté de la guerre, et de franchir également les limites de ses régles formelles, le Libérateur Simón Bolívar a édité un décret sur un échange de prisonniers, après que le 27 novembre 1820 on avait signé “le Pacte de Santa Ana” avec Morillo, commandant des Espagnols. C’était un des moyens d’atténuer les conséquances négatives de la guerre, délivrer les guérilleros captifs des mains des royalistes et rendre aux royalistes leurs prisonniers.
Actuellement, dans la lutte pour la deuxième et définitive indépendance, les FARC-EP, au cours de son activité militaire et politique en 1996, ont capturé environ 70 prisonniers de guerre, qui ont été remis déjà en 1997 à la commission, composée des célébrités nationales et étrangères, par l’intermédiaire de la Croix Nationale Rouge après une évacuation préalable des forces de gouvernement du territoire de la municipalité du Cartagena del Chairá. Cependant, ce geste de bonne volonté n’a trouvé aucune réponse de la côté de président Ernesto Samper, qui a gouverné du pays ce temps-là.
Erasmo Romero (à gauche), Libardo Forero (le deuxième à gauche) et Carlos Duque (le deuxième à droite), retenus dans la captivité par des Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes–Embrigadement du Peuple (FARC-EP) et étant des soldats il y a cinq, sont photografiés dans la jungle le 26 juillet 2003. A l’arrière-plan à droite – Alan Jara, ancien gouverneur provincial colombien, également capturé par des insurgés au cours de son déplacement en automobile de l’Organisation des Nations Unis en Colombie centrale il y a deux ans. Une photo et une annotation de Jorge Enrique Botero, l’agence REUTERS, sont publiées mardi, le 26 août 2003, 16 h. 05 min. du temps mondial
A la suite des batailles suivantes les guérilleros ont fait prisonnier le nombre assez considérable des officiers, des sergents et soldats de l’armée et de la police. C’est pourquoi au cours des pourparlers avec des représentants d’Andrés Pastrana notre organisation a émis une proposition sur une acceptation de la loi sur un échange de prisonniers. Après des longues discussions, auxquelles le Commandant en chef des FARC-EP Manuel Marulanda Vélez avait participé personnellement, le gouvernement a invoqué des obstacles juridiques, qui ne le permettaient pas d’adopter une telle loi.
En outre, bientôt, des déclarations nombreux des représentants des autres branches du pouvoir, de l’oligarchie, des politiciens et du commandement suprême militaire sur une inadmissibilité de la telle loi. Au total, on a réussi à réaliser seulement “un échange humanitaire”, grace auquel on a réussi à obtenir une libération de 14 guérilleros, et de notre part 54 soldats et policiers ont été transmis au gouvernement.
Le ex-sénateur colombien Jorge Eduardo Gechen (à gauche), le sénateur Gloria de Lozada (au centre) et le sénateur Consuelo de Perdomo (à droite), en étant arrêtés il y a deux ans, sont retenus par les FARC-EP dans la captivité, dans la jungle colombienne, et identifiés sur la photo, faite le 26 juillet 2003. Une photo et une annotation de Jorge Enrique Botero, l’agence REUTERS, le 26 août 2003, mardi, 16 h. 01 min. du temps mondial
Le 28 juin 2001 les FARC-EP dans la forme unilatérale et sans aucunes conditions ont transmis au gouvernement 304 soldats et policiers. Le gouvernement a fait tout pour atténuer les echelles de cette action, et les moyens de l’information de masse ont fait tout pour persuader l’opinion publique nationale et internationale, que les guérilleros ne seraient pas devenus à nulle part et en tout cas auraient relâché ces soldats et officiers.
Dans le communiqué du Secrétariat de l’Etat-major des FARC-EP on a déclaré, que le gouvernement pourrait obtenir une libération de 46 officiers et sergents de l’armée et de la police seulement par la loi sur un échange de prisonniers. Et donc, des guérilleros, se trouvant dans les prisones, aussi. Mes ses paroles sont adressées au gouvernement, qui ne désire faire rien dans cette direction et qui tâche de rejeter toute la responsabilité dans cet affaire sur l’O.N.U., comme si elle était une participante du conflit.
A ces soldats et officiers, qui sont chez nous maintenant, il faut ajouter des parlementaires, des gouverneurs, des ex-ministres, des députés et un ex-candidat au président. Pourquoi sont-il insérés dans la liste des passibles d’un échange? Parce qu’ils sont une partie de l’oligarchie, du classe corrompu des politiciens, qui a déchaîné la guerre civile en Colombie et continue à la mener maintenant. Ils participent activement au conflit social et armé. Depuis déjà 150 ans ils adoptent des lois, changent une constitution à sa guise, établissent des impôts, financent la guerre. Ce sont précisément eux, qui sont responsables du déchaînement de la politique du terrorisme d’état.
Francisco Giraldo, législateur provincial, capturé par des insurgés des FARC-EP, donne lecture d’une lettre dans la jungle du département Valle del Cauca. La douzaine des législateurs colombiens provinciaux, capturés par des insurgés marxistes au mois d’avril, s’est adressée au président Alvaro Uribe, ancien président à présent, avec une demande de faire des pourparlers sur leur libération, en enregistrement, fait d’un effort des guérilleros le 28 août 2002. Le vidéo, en insérant les discours émotionnels des enfants, des femmes et des mères des gens enlevés, n’a été montré qu’après trois semaines après que Alavaro Uribe, élu en président, avait occupé son poste, ayant promis de faire justice des insurgés gauches, menant la plus vieille guérilla dans l’Amérique latine. Une photo et une annotation: l’agence REUTERS avec la référence au FARC-Vidéo, mercredi, le 28 août, 10 h. 54 min. du temps mondial.
Carlos Alberto Barragan, législateur provincial, capturé par des insurgés des FARC-EP, donne lecture d’une lettre dans la jungle du département Valle del Cauca. Une photo et une annotation: l’agence REUTERS avec la référence au FARC-Vidéo, mercredi, le 28 août, 10 h. 39 min. du temps mondial.
Ainsi nous ajoutons aux militaires des hommes politiques. Pourquoi? Parce qu’ils sont une partie de l’oligarchie, du classe corrompu des politiciens, qui a déchaîné la guerre civile en Colombie et continue à la mener maintenant. Ils participent activement au conflit social et armé. Depuis déjà 150 ans ils adoptent des lois, changent une constitution à sa guise, établissent des impôts, financent la guerre. Ce sont précisément eux, qui sont responsables du déchaînement de la politique du terrorisme d’état. A eux nous devons ajouter 3 espions américains, capturés par nous après que leur avion, dont ils avaient accompli un vol de reconnaissance au sud du pays, au département Cauca, avait été abattu.
Un entêtement du gouvernement actuel, qui croit qu’on peut décider tous les problèmes par un feu et une épée, montre clairement, quelle petite importance est attachée par lui aux vies des prisonniers de guerre, et c’est pourquoi nous répétons encore une fois notre avertissement que la responsabilité de leurs sécurité et état incombe exclusivement au gouvernement; des tentatives de les libérer par la force ne peuvent qu’amener aux menaces sérieux pour leurs vies.
Melanie Betancourt, au centre, dans le maillot rose, qui est une fille d' Ingrid Betancourt, et Yolanda Pulecio, mère de la dernière, au centre, dans la jaquette blanche, à la manifestation à Paris, samedi, le 23 août 2003. Ingride Betancourt, ex-candidate colombienne au président, qui a une nationalité colombienne et française, est retenue dans la captivité par des insurgés gauches dans la Colombie depuis presque une et demie année. A gauche on voit le portrait d’Ingride Betancourt. Une photo et une annotation de Franck Prével, l’agence AP - Photo, samedi, le 23 août 2003, 11 h. 30 min. du temps mondial.
Le maire parisien Bertrand Delanoe, à gauche, salue Yolanda Pulecio, mère d’Ingride Betancourt, qui est au centre, et une fille Melanie Betancourt à Paris, samedi, le 23 août 2003. Une photo et une annotation de Franck Prével, l’agence AP - Photo, samedi, le 23 août 2003, 8 h. 30 min. du temps mondial.
Juan Carlos Lecompte, mari d’Ingride Betancourt, au cours de l’interview pour Associated Press à Bogota, la Colombie, dimanche, le 31 août 2003, parle d’enregistrement de vidéo, sur lequel Betancourt prie de son sauvetage. Une photo et une annotation: l’agence AP - Photo, dimanche, le 31 août 2003, 16 h. 29 min. du temps mondial
Une ex-candidate colombienne au président, Ingride Betancourt, étant prisonnier chez des insurgés gauches. Cette photo, faite du téléécran, est devenu accessible dimanche, le 31 août 2003. La vidéobande a été transmise au studio Noticias Uno, en Colombie, samedi nuit, le 30 août 2003. Les FARC-EP, la plus grande armée d’insurgés de la Colombie, a capturé Betancourt avec un organisateur de sa campagne électorale Clara Rojas en février 2002 au moment où ces deux femmes avaient tenté de pénétrer sur le territoire dans la Colombie du sud, contrôlé par des insurgés. Une photo et une annotation: l’agence AP - Photo avec la référence à l’ A.P.T.N. et à l’agence Noticias Uno, dimanche, le 31 août 2003, 15 h. 26 min. du temps mondial
Une ex-candidate colombienne au président, Ingride Betancourt, parle dans sa vidéoadresse non datée, reçue de la jungle colombienne. Betancourt implore des militaires colombiens de la sauver de la prison secrète d’insurgés dans son message courageux, enregistré sur la vidéobande et transmis à la télévision le 30 août 2003, 18 mois plus tard de sa capture. Dans la déclaration dure la prisonnière a souligné qu’elle espérait en sa foi en le président Alvaro Uribe, dont elle avait prié personnellement de sanctionner toutes les actions pour la libération de la captivité des Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes–Embrigadement Populaire de dix-sept milles, ou FARC-EP. Une photo et une annotation: l’agence REUTERS avec la référence à l’agence Noticias Uno-T.V., dimanche, le 31 août 2003, 15 h. 22 min. du temps mondial
Page est preparée par Le Bureau Français "La Résistance"; éditeur en chef: camarade
Raymonda; éditeur exécutif: monsieur Le Général de Vargasse
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