ÉDITION INTERNATIONAL |
Forces
Armées Revolutionaires de la Colombie - Ejército del Pueblo
N° 20, Fevrier - Mai de 1999
traduit par elbarcino@laneta.apc.org
Conjoncture politique
Dialogues Ici rien ne se reçoit gratuitement, dès le début le gouvernement a voulu tester l'insurgeance. En créant l'incident du bataillon Cazadores et en poussant jusqu'à l'extravagance le fait de vouloir représenter la dignité nationale. Et puisque cette logique n'a pas des vrais fondements, on voit comment ils sont complices et promoteurs des agressions paramilitaires contre le peuple colombien et surtout contre des innocents civils qui se font massacrer monstrueusement sans avoir la moindre idée des causes de leur mort. Est-ce que se faire craindre et vouloir terrifier les civiles peut être vu comme un fait représentatif de la dignité nationale? Certains veulent justifier le paramilitarisme en disant que ce n'est pas une cause mais une conséquence de la violence en Colombie, ce qui est bien faux car se sont eux qui ont débuté la violence dans ce pays. Ces jours-ci les paramilitaires ont débuté une campagne de massacres au niveau nationale car ils n'ont pas pu supporter le fait que malgré qu'ils étaient entourés par des bases militaires, la guérilla est parvenue à les frapper. La guérilla veut ainsi montrer que les crimes paramilitaires ne resteront pas impunis. Le fait que la guérilla, après des longues journées de marche parvienne à attaquer les bases paramilitaires, montre que les militaires qui se trouvent à un ou deux kilomètres des basses paramilitaires, sont en parfait accord avec eux. Ce n'est un secret pour personne que les militaires, les généraux, les mafieux, les politiciens, les banquiers et des multinationales participent financièrement en soutenant ces assassins de paramilitaires. Ca serait bien que notre gouvernement donne au moins pour une fois une explication à notre peuple et à la communauté internationale. Pour cela les FARC-EP envoient à la communauté internationale encore deux noms de généraux : Arias Carrisoza et Ivan Duque, généraux dont on entend avec fréquence les ordres qu'ils envoient aux groupes paramilitaires afin de les coordonner et encadrer. Une investigation du procureur donnerait des nouvelles pistes; espérons que ce ne sera pas trop de demander au gouvernement de s'occuper des ces cas. Si le gouvernement décide d'enquêter ces individus et de les punir sévèrement, cela serait une action qui donnerait de la crédibilité ; cela dit, pour une classe politique aussi orgueilleuse et arrogante, il est difficile et pénible d'écouter ceux qui représentent les pauvres. Espérons que la diplomatie pour la paix du président ne sera un essai de responsabiliser les FARC-EP dans le cas où les dialogues échoueraient, et ainsi gagner un soutient de l'opinion publique nationale et internationale. Les dialogues de paix doivent être vécus avec tous les sens pour éviter d'être surpris. Page est preparée par Le Bureau Français "Résistance", camarade Raymonda et monsieur Le Général de Vargasse |