ÉDITION INTERNATIONAL |
Forces
Armées Revolutionaires de la Colombie - Ejército del Pueblo
N° 20, Fevrier - Mai de 1999
traduit par elbarcino@laneta.apc.org
Conjoncture politique
L'offensive du terrorisme imperialiste Le terme "terrorisme", devenu une épithète d'emploi permanent dans les médias, il est employé comme un concept de disqualification contre tout type de violence à l'encontre de l'ordre établi (le système capitaliste) et il est un synonyme de condamnation vis à vis des mouvements révolutionnaires qui participent à la lutte armée dans des nombreux pays. Ainsi, le mouvement pour la libération de Palestine, les républicains d'Irlande du Nord, les vasques, les combattants noirs qui se sont battus contre l'apartheid et tous les mouvements guérilleros de l'Amérique latine, sont tout simplement appelés terroristes. Par contre, il n'a jamais qualifié de terroristes les actions violentes des états, cela dit, les pays qui ont une politique souveraine (Irak, Iran, Libye, Cuba, Soudan, Afghanistan, etc. ) sont aussi appelés terroristes. L'idée est de pouvoir (disqualifier) et placer ces pays hors de l'ordre international impérialiste, car ils perdent ainsi leur pouvoir économique. Cela dit, on ne peut pas dire que tous ces pays mettent en question le capitalisme ou qu'ils mettent en place des projets révolutionnaires. Dans ce XX eme siècle qui finit on s'est rendu que le pire et le plus étendu terrorisme est celui des états, et pourtant à cause du contrôle des médias qui font tout pour éliminer les liens entre les acteurs et les intérêts dominants, la population finit par blanchir les vrais coupables. Un exemple très clair de terrorisme flagrant fut l'invasion des Etats Unis d'Amérique à Panama, qui fut des nombreux morts parmi les civils et on a vu que les médias sont parvenus à cacher l'affaire. Et ces mêmes Etasuniens ont favorisé la participation de politiciens et des hauts gradés militaires dans la "guerre sale", déchaînée pendent des décennies contre le peuple colombien et aillant comme coupables les militaires et ses bandes paramilitaires. Mais on peut aussi dire que ceux qui critiquent l'ordre établi sont aussi appelés terroristes. Il suffit d'être révolutionnaire, d'avoir un esprit libre ou d'être communiste pour être qualifié de terroriste; à ce moment le gouvernement USA fabrique lui-même les mensonges nécessaires pour vous montrer comme un ennemi de la société et de la liberté "made in USA". Nous, les révolutionnaires, nous combattons contre l'ordre mondial préétabli, et à l'intérieur duquel se trouve le trafic de drogues, qui est une affaire interne au capitalisme. C'est pourquoi on s'oppose totalement à la manipulation faite du trafic de drogues, qui n'a pour but que de justifier une intromission permanente, qui affecte le droit de la libre autodétermination des peuples. Des théoriciens comme le Nord américain Noam Chomski ont établi que les agressions des USA contre divers pays et peuples du monde correspondent à un terrorisme structurel, exercé au nom de l'ordre établi et présenté sous une toile bienfaitrice qui est toujours vue superficiellement par les secteurs populaires, parcontre les vraies intentions d'oppression et domination par la violence indiscriminée reste hors du domaine de la connaissance populaire aux Etats Unis. On peut citer parmi ces actes: L'invasion à l'île de Granada en 1983, l'appui militaire, financier et politique à la contra révolution au Nicaragua pendent le gouvernement Sandiniste (1979-1990), l'appui aux dictatures en Amérique du Sud pendant les trois décennies passées etc. Le terrorisme structurel qui inclus l'état est un nouveau concept, mais la violence pour avoir une homogénéité sociale et politique dans un pays ou région déterminée ne l'est pas. La violence exercée par la colonne vertébrale de l'état (l'appareil militaire et de sécurité) est intrinsèque au système capitaliste et à la domination de la société par une poignée de privilégiés qui dominent le système politique, économique et social, et en plus, ils bénéficient de toutes les avances technologiques mises ou point dans les pays impérialistes. Les USA ont établit un terrorisme structurel comme une forme de maintenir leur hégémonie et de défendre leurs intérêts dans le monde de fin de XX eme siècle, lequel il domine avec leur puissance militaire une fois éliminées l'Union Soviétique et le bloque socialiste, ses grands ennemis. Ce terrorisme impérialiste est l'application sur le terrain de la théorie de la sécurité nationale des USA ; ainsi ils soutiennent des nombreux conflits de basse intensité dans toute la planète contre des forces révolutionnaires et aux forces opposées au néolibéralisme, et au procès de globalisation. Mais ce n'est pas parce que la lutte contre-révolutionnaire a donné des résultats dans quelques régions que l'histoire soit déjà finie. Dans l'aspect politico-idéologique figure l'emploi de la propagande contre-révolutionnaire de "terrorisme" comme incarnation de tous les ennemis de l'ordre établi. De la que les révolutionnaires, les islamiques, les mouvements de libération nationaux, les opposants sont appelés terroristes. Cette publicité possède ses courroies de transmissions dans la résonance donnée dans les médias, dans les films ou dans les séries télévisées. Afin de diffuser leur démocratie USA comme la forme supérieure et unique d'organisation sociale, ils ont engagé ou crée des nombreuses organisations tels que "les organisations pour la démocratie", des multinationales religieuses protestantes, des sectes, des instituts d'investigation linguistique etc. Pour atteindre leur but, ils ont crée une doctrine universelle de domination politique et idéologique, basée dans la pénétration culturelle de tous les pays du monde avec l'aval des classes dominantes locales, qui sont acquis au processus de globalisation capitaliste. Dans le terrain politique, ils prétendent que la démocratie actuelle est l'ultime, le meilleur et seul système universel. Selon eux, les élections représentent le degré maximal de civilisation des peuples. C'est ainsi qu'une dictature telle que celle de Alberto Fujimori (au Pérou) est considérée démocratique et n'est exclue d'aucun congrès ou rencontre international, malgré son évidente illégitimité et illégalité. Dans le cadre militaire, cette doctrine de domination se manifeste dans une ligne contre-révolutionnaire de terrorisme d'état appliquée par les gouvernements dans les pays plus complicités qui passent par l'emploi de voies illégales pour la répression: la création de bandes paramilitaires, groupes d'autodéfense, patrouilles civiles, gardes et groupes de nettoyage social et autres structures illégales ou légales comme au Guatemala, Pérou et surtout en Colombie ces dernières années et qui augmente au mesure que l'opposition s'accroît. Dans le terrain économique, le terrorisme Etasunien se perçoit dans le blocus criminel contre Cuba depuis déjà quatre décennies, qui essaie de l'aggraver par le moyen de la loi Helms-Burton ou contre Irak, la Libye ou l'Iran avec les sanctions économiques qui empêchent ces pays de vendre leur pétrole et leurs produits dans le marché international. Le "terrorisme structurel" Etasunien et impérialiste est en perpétuel perfectionnement comme partie d'une stratégie bien réfléchie. Les models de Santa Fe 1 et 2 sont déjà dépasses et maintenant le système d'interventions camouflées en aide humanitaire telle qu'au Somalie ou au Ruanda ou en Bosnie sont courantes, bien que parfois en claire violation des droits internationaux, les USA et les Anglais n'hésitèrent pas a lancer des attaques, ce qui fut le cas en Irak en décembre dernier. Les organisations populaires et révolutionnaires doivent être conscientes qu'il faut combattre politiquement ce genre d'opérations afin d'éviter ce genre d'opérations et ils doivent défendre les droits des peuples à l'autodétermination et à se révéler contre l'oppression ce qui inclut l'utilisation de la violence révolutionnaire valable dans la lute contre l'impérialisme et qui permet de défendre la liberté d'idées et d'expression, qui permet de lutter pour la justice sociale et contre la pratique du terrorisme d'état. La faim, la pauvreté, l'exclusion, l'exploitation, l'oppression des peuples sont des formes indiscutables du terrorisme. Des pratiques comme la disparition, la torture, les bombardements dans les régions urbaines et paysannes peuplées par des civils, le déplacement forcé d'une partie de la population, l'exile, les assassinats et l'exécution de dirigeants populaires et opposants aux mains des forces de l'état, C'est le vrai terrorisme de fin de siècle. Page est preparée par Le Bureau Français "Résistance", camarade Raymonda et monsieur Le Général de Vargasse |