ÉDITION INTERNATIONAL |
Forces
Armées Revolutionaires de la Colombie - Ejército del Pueblo
N° 20, Fevrier - Mai de 1999
traduit par elbarcino@laneta.apc.org
Conjoncture politique
Société civile La recherche de chemins qui nous conduisent à la paix et à la construction d'une nouvelle Colombie, passe nécessairement par la fin des causes qui nous tiennent en Guerre: les inégalités économiques, politiques et sociales qui sont les politiques crées par l'empire et appliquées par l'état colombien et ses différents gouvernements, toujours en bénéfice des "patrons" du pays et au détriment de notre peuple qui est soumis à la misère et à la pauvreté. Toute tentative de trouver une solution doit compter avec la participation du peuple, de la majorité des colombiens, de ceux qui produisent la richesse nationale; de notre position de principe. Les dialogues ne peuvent pas fonctionner sans la participation du pays. Bien qu'il y ait d'opinions sérieuses et honnêtes, certaines ont des cotés provocateurs et certaines sont en défense de la classe dominante et de l'empire, il y a aussi les campagnes de la grande presse. Pour cela il faut établir clairement comment cette participation nationale aura lieu, avec des garanties réelles de consulter les intérêts des majorités et recevoir ses apports dans cette tache ardue mais plaine d'espoir, de construire une meilleure Colombie pour tous les Colombiens. Bien que certains veuillent dire que le peuple est équivalent à la société civile, nous considérerons que la société civile est toute partie de la population qui ne constitue l'état ni aucun des parties ayant pour but de garantir sa position de domination de classe. C-à-d qui utilise une superstructure et les périphériques pour garantir dite domination ; Il faut remarquer que nous parlons de l'état et non du gouvernement. De ce point de vue les FARC-EP nous réclamons, sentons, et agissons comme partie de cette société civile, société civile armée et organisée, en lutte pour les droits fondamentaux des Colombiens, et en exercice légitime du droit de rébellion, lutte essentiellement politique contre l'état et l'empire qui file sa toile. La population civile compte aussi avec une minorité organisée et non armée, dans la quelle il y a des ONG's, syndicats, juntes d'action communale, des partis politiques, juntes de voisins, juntes d'usuraires paysans, des coopératives de différents genres, et dernièrement il y a une grande majorité de population civile non armée et non organisée. Il est évident que dans un pays avec une telle de répression sociale, il ne soie pas facile d'y avoir des organisations d'individus ayant par but d'améliorer la société, et le niveau de vie ; mais cela ne veut pas dire que cela soit impossible. Et si le gouvernement le voulait tout pourrait avoir place dans la paix et harmonieusement. C'est pour cela que nous allons créer un mouvement politique (Mouvement Bolivarien Pour la nouvelle Colombie) qui permette de canaliser tout le potentiel constructif pour avoir un pays que nous mériterons. Ce parti grandit comme une option de lutte populaire pacifique. Pour éviter les confusions les FARC ont laissé claire qu'ils n'acceptent pas comme partie de la population civile tous ceux qui font des dons pour promouvoir la guerre, qui poussent à la confrontation, marchandent d'armes ou qui participent dans l'exécution de la barbarie contre des civils désarmes, ainsi que ceux (civils ou militaires) qui servent les services secrets et de répression de la population. Il n'est pas vrai que nous soyons contre les organisations sociales et populaires, au contraire, puisque nous sommes leur armée, ce qui ne nous ne nous plaît pas c'est la manipulation et les abus de la part de médias qui ont pratiquent la vieille méthode de répéter des mensonges plusieurs fois jusqu'au point ou l'on croit qu'elle est vraie. Ils disent que le principal problème du pays sont les prises d'otage ce qui montre jusqu'à quel point ils méconnaissent la réalité nationale. (Si dans une ville de la Colombie vous demandez à quelqu'un s'il connaît quelqu'un qui eut été otage, la repose sera négative, mais dans le cas improbable ou ce soir oui, alors il est sur que la fin fut heureuse; alors comment est ce possible que l'on dise que c'est le pire problème national, pire que la faim et la répression?) Il est évident que le peuple colombien arrivera à construire et à consolider des institutions qui représentent authentiquement ses désirs et sachent interpréter leurs besoins celle-ci est une vraie nécessité historique véritable et objective. En ce que concerne les ONG's on peut dire qu'elles ne sont que des coquilles sans appui populaire et qu'elles se vendent à ceux qui leurs donnent du pouvoir. Elles sont utilisées comme stratégie contre insurgeante et cela explique leur politique contre les intérêts populaires qu'ils disent représenter. Page est preparée par Le Bureau Français "Résistance", camarade Raymonda et monsieur Le Général de Vargasse |