ÉDITION INTERNATIONAL |
Forces
Armées Revolutionaires de la Colombie - Ejército del Pueblo
N° 20, Fevrier - Mai de 1999
traduit par elbarcino@laneta.apc.org
Éditorial
Culture patriarcal ou culture matriarcal Par Gaia
Lutter pour une société plus juste, Où tous, hommes et femmes, aient Les mêmes droits et les mêmes Opportunités
Le paradigme émergeant que certains consciemment et d'autres inconsciemment sommes en train de développer est en relation avec le patriarcat, dans laquelle certains valeurs sont niées ou méprisées, parmi eux il y a surtout la manque de respect et de tolérance et acceptation, en définitive, le manque d'amour des uns pour les autres. Cette triste réalité à eu lieu depuis des siècles et des siècles, à ça place des vices tels que l'appropriation, le contrôle, la domination, la hiérarchie l'autorité et la valorisation de la procréation sont des caractéristiques d'une civilisation purement patriarcale. Actuellement il y a néanmoins une confrontation (non pas comme à l'époque de la révolution féminine) entre deux principes : d'un coté, on se trouve dans une société ou la violence grimpe et les contradictions dans les camps politiques, économiques, sociale et culturelle ont un caractère unidimensionnel et suit une manière de vie masculine qui oublie souvent d'être plus réceptif, imaginatif et cordiale. Mais il ne faut pas se tromper et croire que le matriarcat doit remplacer le patriarcat, mais c'est tant la femme comme les hommes qui doivent chercher la vraie signification de l'homme. D'ailleurs si on fait attention on a déjà entendu quelqu'un qui en a très bien parlé. Toute révolution qui ne fasse pas face à ces problèmes d'égoïsme et de domination n'est qu'un simulacre de révolution et par la suite tombera dans les mêmes erreurs contre lesquels elle combat. Ce qui a beaucoup favorisé l'économie de marché qui a dégénéré en néolibéralisme a été l'expulsion des femmes de la société et leur réclusion dans les foyers. Ainsi le "travail productif" est réservé pour les hommes et le "travail non productif" est réservé pour les femmes. Le travail restrictif des femmes à l'intérieur du domicile, représente un travail de l'ombre qui est un besoin du système capitaliste. La femme est ainsi devenue le facteur d'administration indispensable pour répandre l'expansion de la consommation. Et tout cela était caché par une morale fabriquée et selon laquelle la qualité d'une femme était définie par le degré de dévotion et sacrifice envers sa famille. La restriction des femmes à ce rôle fut legitimisé par l'attribution à la femme du rôle et vocation de mère. Il n'est pas facile de s'en défaire de cette logique car elles ont été introduites très forte et rationnellement. Pour corriger peu à peu ces poids qui pèsent sur les femmes il faut qu'il y ait une démocratisation du pouvoir dans tous les domaines de la vie et de la société, et les transformations ne doivent pas être simplement introduites dans le cadre institutionnel existant. Page est preparée par Le Bureau Français "Résistance", camarade Raymonda et monsieur Le Général de Vargasse |