ÉDITION INTERNATIONAL |
Forces
Armées Revolutionaires de la Colombie - Ejército del Pueblo
N° 21, Juin - Septembre de 1999
traduit par caelos1@starmedia.com
Conjoncture Politique L'échange de prisonniers. Un problème de volonté politique
Combattants dès FARC-EP
La solution au problème des prisonniers de guerre en Colombie, que se soient des militaires ou des guérilleros, est à l'ordre du jour. L'échange proposé par les FARC-EP depuis des mois aux pouvoirs publiques se voit malheureusement négligé ou retardé à cause du manque de volonté politique, ce qui est inadmissible car c'est un sujet très relevant car les familles des soldats et des policiers retenus veulent voir leurs fils libres, de même que les guérilleros veulent retourner à leurs lieux de lutte, hors des prisons. La proposition est concrète; une loi d'échange, qui rende possible non seulement la solution au problème actuel, mais son utilisation dans le futur au cas ou le conflit continuerait. L'application du droit international du guerre est pleinement valable dans le cas du conflit Colombien , car , selon les normes de la convention de Genève signée le 12 août 1948 et le protocole de juin 1977, ont été signés et ratifiés par notre pays. Il y a quelques semaines un groupe d'intellectuels et des politiciens européens qui se sont constitues en observateurs ad hoc de l'évolution de la situation sociale et politique colombienne ont exprimé leur inter et sur l'échange de prisonniers dans une lettre dirigé au président de la Colombien , Andres Pastrana Arango, et au comandant des FARC-EP, Manuel Marulanda Velez. Entre les signataires figurent des politiciens Italiens, des investigateurs de l'université de Louvain en Belgique, des économistes, des députés au parlement européen et l'association américaine de juristes. Ils ont offert ses bons offices dans le cas ou leur présence fuse sollicitée par les parties pour faciliter l'échange des prisonniers. La situation en Colombie est telle que des progrès sont nécessaires et le temps ne doit pas être gaspillé, ils est nécessaire que l'échange ait lieu, car il facilitera le développement des négociations et permettra de chercher des solutions immédiates aux problèmes politiques, économiques, sociaux et militaires. On doit remarquer que l’ échange de plus de 300 prisonniers militaires retenus par les FARC, et plus de 400 guérilleros retenus dans les prisons de l’état est en accord avec l'article 44 du protocole II additionnel de Genève. Dans la lettre, les signateurs font remarquer que dans les décrets promulgues par le gouvernement, on a donné l’ ordre de démilitariser une zone qui comprend cinq municipalités, annoncés comme zone des négociations. Il est dit que les FARC-EP doivent être considérés comme des interlocuteurs politiques, car ils remplissent les conditions pour être une force belligérante. La réalisation de l’ échange de prisonniers de guerre en Colombie, pourrait être un facteur de distension, et avoir des effets positifs dans la société colombienne, et permettra de établir des normes de comportement des belligérants dans le conflit militaire; même une éventuel accord pourrait établir des normes légales pour l’ échange des prisonniers d’une façon permanent, comme il a été les cas dans plusieurs guerres. Malgré toute la légalité et les effets positifs d'un échange de prisonniers, les militaires se sont refusés (à en donner suite), et il se sont refusés d'entendre l'appel des familles des soldats et des policiers retenus, et de ceux qui désirent voir un dénuement positif du conflit actuel. La loi au sein du pays n'est pas impartiale et on peut légitimement condamner le silence complice qui a eu lieu au moment où les "coopératives Convivir" furent légalisées et qu'ils reçurent des armes pour pouvoir former des groupes paramilitaires, ensuite ils ont même reçu du soutien légal pour mener ses activités: commettre des massacres, des assassinats contre la population civile avec l'excuse de combattre la guérilla. (Il faut remarquer que les attaques paramilitaires en Colombie se font contre des civils désarmés). Les milieux de communication en Colombie insistent en ce que les militaires retenus sont des "otages". Mais un observateur impartial doit remarquer que c'est de la mauvaise foi et que ce n'est pas du tout le cas, les soldats furent capturés toujours en combat et beaucoup appartiennent aux mêmes corps d'élite contra-guerrilla, comme les 63 capturés lors des combats dans la foret du Caguant l'année passée. Alors que les soldats prisonniers jouissent des lois des FARC-EP, beaucoup de guerrilleros prisonniers sont torturés, assassinés ou soumis à des pressions psychologiques ou morales dégradantes, ils sont marginalisés, ne peuvent pas voire ses familles et sont soumis à des menaces de mort permanentes. L'échange est des lors une mesure humanitaire, c'est un acte de volonté politique qui va permettre d'établire et de respecter les normes militaires à ce conflit. |